Si mon précédent vol m'avait peu emballé, celui-ci en est aux antipodes !
Voyons ça de plus près ...
Pour les conditions météos, OK (même s'il a fallu attendre le début de la soirée une baisse du vent pour ne pas trop se trainer en l'air mais on aurait pu partir plus tôt).
Pour le matériel, OK également (sauf que j'ai tout démonté pour rentrer le paramoteur, la voile biplace (non pliée), le matériel biplace, les petits équipements dans le coffre ... d'une clio (la voiture de service étant en révision) : et bien, ça rentre jusqu'au plafond mais ça rentre !)
Pour mon fils et moi, c'est OK (et nous sommes même super OK)
Pendant que je remonte la cage sur le paramoteur puis fais les essais, mon fils prépare consciencieusement la voile : elle est bien étalée, les suspentes sont distinguées l'une de l'autre. Bref, c'est parfait. Bravo à lui car il y a de la surface à manipuler et du nombre et de la longueur de suspente à libérer.
Après le rappel des consignes et les dernières vérifications, nous voici prêts à décoller invités par un vent léger parfait pour nous aider.
Didier nous survole avant d'aller voyager dans les environs pendant que nous finissons de nous préparer.
Hop, c'est parti !
Non, mon fils ne dort pas, il contemple le paysage défiler sous ses yeux et photographie à gauche à droite. Le photographe du soir, c'est lui.
Je détrimme la voile et nous avançons maintenant à 27/28 km/h, tranquillement dans un ciel lisse et une température estivale très agréable.
Nous avons tout le temps pour profiter du paysage et c'est tellement sympa de pouvoir voler avec ses enfants !
Il est tard mais le soleil n'est pas pressé à se coucher en cette saison : on a encore un peu de temps pour voler.
Nous sommes tous les deux amusés de voir des bottes avancer toutes seules ... puis le manitou apparait ....
Je pensais aller jusqu'au château d'Esnon mais le temps risquant de manquer, nous prenons le chemin du retour.
Pas de doute sur le temps du retour qui devrait être plus court que celui de l'aller.
Je m'amuse à jouer avec le reflet sur le casque de mon fils.
Un remonte-pente géant mais ... à l'horizontal. On ne sait jamais, si un jour une montagne et de la neige venaient à jaillir !
Nous arrivons encore à communiquer avec Didier qui s'approche de son terrain situé à plusieurs kms de nous.
On se rapproche du terrain et en voyant la manche à air au repos, pas de doute le vent est super nul au sol.
Nous atterrissons en douceur, extrêmement ravis tous les deux de ce magnifique vol.
Maintenant, il s'agit de tout remettre dans le coffre de la clio !