Premier "vachage"

Le titre de cet article pourrait laisser penser l'existence d'un lien entre ce vol et un représentant d'une race bovine.

Et bien non, je n'ai croisé une vache ni au sol ni en vol.

Mais commençons par le commencement de ce vol ... court.

Durant l'après-midi, l'idée de prendre la voiture pour aller survoler les alentours de Montréal (et oui, on a un Montréal dans l'Yonne !) me traverse la tête mais les prévisions météo à 60 km de chez moi sont rares et contradictoires. L'envie n'y est pas, comme s'il manquait un maillon à la chaîne du vol.

Donc, je finis par voler en local, c'est un peu frustrant, voire dommage.

Je dévie ma route d'une zone où un éventuel atterrissage pourrait être risqué pour différentes raisons ...

Me voilà donc en vol depuis environ 5mn quand soudain mon moteur s'arrête net.

Quelle coïncidence entre la pensée et la matière !

Je contemple le soleil (ça fait toujours du bien !), je fais une tentative de démarrage d'aucune utilité, retrimme ma voile puis recherche un terrain pour atterrir.

J'évite bien sûr les forêts, les champs de tournesol et cible un terrain assez proche de la route en prévision de ma récup'.

Les 190 m de vol plané avalés, me voilà posé dans un champ en terre dont les grosses mottes me surprennent quelques secondes avant l'atterrissage.

Maintenant, il s'agit de revenir à la voiture ou à la maison.

"Allo ? ma chérie, je suis posé mais pas au terrain. Pourrais-tu venir me chercher ?" 😁

Nous chargeons le matériel dans la voiture pour rentrer à la maison.

Je ne saurais jamais si cette panne serait survenue ailleurs, mais à 60 km de la maison j'aurai exploré ma liste de contact pour appeler en récup' la connaissance la plus proche. 😁