Dès la veille, le matériel est prêt dans la voiture. Des fois, il ne faut pas plaisanter 😂
Ce matin, il ne me reste donc plus qu'à aller au terrain tranquillement en profitant du lever du jour.
Sympa ? Pour moi, c'est oui. Avant de voler, je trouve cette atmosphère toujours géniale.
Sur la route, le thermomètre de la voiture indiquait 7 °. Pas d'inquiétude vestimentaire, j'avais prévu le coup.
Je m'équipe donc en me disant que là-haut les conditions devraient être proches de celles au sol.
Je décolle et constate très rapidement qu'elles sont bien différentes !
En effet, une fois passé au dessus de la couche d'inversion, j'ai chaud, voire trop chaud !
Ce n'est pas encore l'hiver, mais là, une telle différence est vraiment très surprenante et je ne me souviens pas en avoir déjà rencontrée d'aussi marquée.
La vallée du Serein, entre Pontigny et Chablis.
Ce vol est aussi l'occasion de tester un nouveau cockpit dans lequel sont rangés le GPS, l'altimètre et l'appareil photo.
Pour le moment, le résultat n'est pas satisfaisant : difficulté pour ouvrir/fermer, le rabat se referme tout seul, j'ai mal disposé les appareils, ... bref, je me bats pour y accéder facilement.
C'est pas top mais cela ne gêne pas pour poursuivre le vol.
Sous ce ciel magnifiquement bleu, il fait très bon (un peu chaud 😁) avec un léger vent d'est/sud-est.
A droite et à gauche, des vignes avec ici une partie des grands crus de Chablis. Ne chercher pas, les vendanges sont finies depuis au moins trois semaines.
Dimanche matin, c'est le marché : vous pouvez voir qu'il n'y a pas foule dans la rue !
Pour jouer au foot ici, il faut savoir accepter les nuisances olfactives ... ou faire du waterpolo. 🤣
Des vignes ? Mais oui pardi !
Je "virage" dans les parages avant de prendre le chemin du retour.
De chaque côté de la vallée, le relief est marqué (bon ok, on n'est pas en montagne mais sur la route ou sur les chemins, ça se sent !)
En fond de vallée, les prairies et les haies contrastent avec les coteaux plantés et les plateaux de grande culture.
En approche haute du terrain, j'éteins le moteur, relève les coques anti-bruit des oreilles et (re)découvrir le plaisir de planer pour chercher à atterri avec précision.
Comme l'atterrissage n'est pas au point (ou secteur 😁) espéré, après avoir enlevé les vêtements inutiles, je décide de m'entrainer à atterrir avec davantage de précision, ce qui peut être utile en cas de panne moteur.
Comme les conditions sont parfaites, j'enchaine les exercices avec plaisir avant de remballer le matériel puis de passer faire un pt'it coucou à Christian et Danielle.