Entre deux orages, chaque possibilité de voler est à saisir ce qui m'amène à retrouver Christophe sur le terrain ce samedi à 7h00 du matin.
Le vent est à considérer comme nul (la rubalise s'agite très très faiblement pour montrer un brin d'air venant de l'ouest) tandis que quelques paquets de brouillard agrémentent le ciel de leur coton.
Le spectacle pourrait être magnifique si une couche laiteuse ne venait pas masquer l'horizon au dessus du brouillard.
Pour faire court, on voit ce qui est en dessous de nous mais on ne distingue pas clairement pas où on va, et les photos ne sont pas d'une netteté réjouissante.
Au dessus du brouillard, il y a le soleil (14 octobre 2017) - franckenlair.overblog.com
Cette semaine, les matins se sont suivis en se ressemblant par le brouillard qui se dissipe en matinée. Pourquoi ne pas voler pour en profiter ? Photos de Christophe Je vous rassure, on aperçoit le
http://franckenlair.overblog.com/2017/10/14-octobre-2017.html
Je zigzague de zone dégagée en zone dégagée, qui sont de plus en plus nombreuses.
Pendant que je remonte le vent vers Pontigny, Christophe est parti vers Migennes.
Nous restons en contact radio pour connaitre entre autres, l'évolution des conditions météo rencontrées par chacun.
Pour Christophe, le ciel semble plus clair que le mien.
Voici ce que voit Christophe (photos de Christophe)
Les lambeaux de brouillard donnent l'impression de voler vite, mais la vitesse affichée par le GPS me ramène à la réalité.
L'air est calme mais le vent de nord-est déjà bien présent à cette heure matinale.
Pontigny et son abbaye
Je remarque que les paquets de brouillard restants sont montés en l'espace de 35 mn.
Votre rédacteur en vol (photos de Christophe)
Christophe en vol
J'aperçois quelques bouts de brouillard qui résistent dans leur montée finale.
Après avoir réduis les gaz, je descends vers l'un d'eux afin d'aller lui chatouiller la tête avant sa disparition.
Quelques images de cette intrusion
Après une heure de vol, direction le terrain désormais sous le vent d'est qui s'est bien renforcé depuis notre départ, et donc placé dans les turbulences de la forêt voisinne ; mon aile me le fait bien sentir.
Je loupe ma première approche du terrain (trop haut), à croire que je veux me faire secouer une seconde fois.
Le second essai est le bon et je peux constater que la manche à aire s'agite avec un brin de folie. Je suis bien content d'avoir fait demi-tour au bon moment.
Dès la fin de matinée, le ciel s'est rempli de nuages orageux se déchainant l'après-midi.