A croire qu'il n'est possible de voler que les vendredis soir ...
Depuis plusieurs jours, canicule et sécheresse règnent comme deux reines en asséchant sans remord la terre presque réduite en poussière. L'herbe ne pousse plus, la végétation souffre.
Prenons de l'altitude pour s'aérer !
Dans une température flirtant avec les 30 degrés, je décolle pour aller profiter encore d'une belle soirée d'été.
Pour tenter de vous faire ressentir le plaisir d'un vol d'un soir d'été comme celui-ci, imaginez vous dans le lieu ou le moment qui vous procure un plaisir que vous souhaiteriez infini.
Vous y êtes ?
Fermer les yeux,
C'est parti.
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Rouvrez-les quand même car sinon vous ne verrez rien de la suite 😁
Mais avant d'en arriver là, il faut couper l'herbe, la laisser sécher puis ...
Certaines zones de culture ne sont pas au mieux de leur forme. Mais il est possible de s'amuser avec les lignes.
Le ciel est plus que calme, je vole dans du coton.
Pour faire court, génial et délicieux !
Je remonte le léger vent du nord-nord-est.
Ni mes yeux ni l'appareil photo ne s'ennuient même au dessus de paysages pourtant déjà survolés à plusieurs fois.
Encore une preuve que chaque vol est unique.
Mon regard est attiré par le lavoir de Mont-Saint-Sulpice émergeant sous l'effet des derniers rayons du soleil. C'erst aussi la source de la Doué.
Je comprends mieux pourquoi la luminosité n'est pas aussi éclatante qu'elle devrait l'être à cette heure. Pollution ? Poussière ? voile le soleil.
Le vent est régulier.
Je poursuite ma route en gardant en tête qu'il fera plus rapidement sombre en raison de ce voile lumineux et que je devrais faire demi-tour au bon moment pour anticiper une obscurité naissante.
Vous avez le choix entre les modes de transport suivants : bateau, train ou voiture. Mais tous en ligne droite !
TGV (en bleu) et TER (en rouge) se croisent au loin pour ne plus laisser que le TGV sous mes pieds.
Bon maintenant, demi-tour sans trainer pour revenir au terrain.
Une voiture s'arrête pour me voir. Désolé mais je n'ai plus le temps de descendre pour aller saluer le/la spectateur/trice.
Me voilà revenu au terrain.
Sans cette obscurité avancée, j'aurais pu voler encore quelques temps pour prolonger ce vol d'un soir d'été et profiter ainsi d'une atmosphère très agréable.