S'avançant vers l'automne, la pluie, le vent, le coucher du soleil de plus en plus tôt, vont s'en donner à cœur joie pour réduire sans état d'âme les occasions de voler. Ah les coquins !
Alors, en attendant, je saisis la moindre opportunité pour aller déguster le ciel et donc aujourd'hui direction Saint-Florentin.
Pour le décor, du déjà vu mais qui offre la possibilité de jouer avec les lignes du paysage.
Au loin, j'aperçois des ballots ce qui est surprenant pour la saison, le foin et la paille étant depuis longtemps rangés.
La mise en botte du chamvre !
Je m'approche de mon premier objectif : les travaux sur le barrage de la Caillotte pour y créer entre autres une passe à poissons et refaire le seuil qui permet d'alimenter en eau l'usine hydroélectrique voisine.
Les fondations de la passe à poissons apparaissent à gauche de chaque image.
L'usine hydroélectrique de la Caillotte alimentée depuis la dérivation de l'Armançon vue précedemment.
Quittons l'eau pour poursuivre notre vol vers d'autres éléments.
Saint-Florentin mais pas du plus beau coté. En plus, j'ai loupé son port qui était très certainement plus joli.
Sur le terrain de foot de Mont-Saint-Sulpice, les joueurs s'entrainent.
Mais pourquoi un joueur court-il seul ?
Tandis que les autres restent groupés.
N'étant pas suffisamment équipé pour voler dans ces températures moins estivales, je commence à ressentir une fraicheur piquante.
Deux champs d'éoliennes se montrent au loin.
Piqué par le froid, je ne pourrai pas attendre en volant le coucher de soleil. Je décide donc d'atterrir puis de repartir au bon moment pour saisir cet instant privilégié.
Il est désormais temps de décoller, monter, profiter du spectacle, prendre quelques photos puis redescendre.
C'est la magie du paramoteur !
Un vol délicieux dans un ciel parfois doucement taquineur, que demander de plus ?
PS : il ne me reste plus qu'à ressortir les vêtements d'automne !